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Channel: Commentaires sur : [Reprise] Oskar Lafontaine et l’euro : un changement significatif, par Jacques Sapir
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Par : olivier69

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Gbalou, c’est toujours un jeu de sémantique : vous passez plus de temps à écrire vos différents commentaires qu’à lire correctement les autres. Le langage académique ? Vous préférez passer en force….
« Une déflation salariale est une baisse des salaires », de quels types de revenus parlez-vous ? Du revenu du travail ou du capital ? Le revenu du capital (variable du rendement) n’est-il pas un salaire au sens de revenu ? La déflation salariale s’effectue sur le revenu du travail ou du capital ? L’épargne est une composante du revenu futur et elle assure une consommation dans le temps, c’est un salaire temporel sous forme monétaire. La masse monétaire comprend l’ensemble des artifices destinés à l’échange (donc produits financiers et hors bilan compris). Elle pourrait se définir par toutes les pièces comptables assurant le titre de propriété reconnu par les institutions. Elle se compose de produits plus ou moins liquides et sûrs mais aussi à la grande nouveauté de produits non comptabilisés et à l’abri de tout regard (le hors-bilan ). La monnaie permet un revenu dans le temps parce qu’elle est une réserve de pouvoir d’achat. Je dirai qu’il y a depuis longtemps une déflation salariale sur le travail et une inflation salariale sur le capital. Cette inflation salariale sur les revenus du capital se formule par le volume d’émissions mais aussi par le rendement des produits. Vous remarquerez que la répartition des revenus du capital est également complètement truquée puisque les délits d’initiés deviennent « monnaie courante ». La transparence n’est décidément pas faite pour tout le monde. Pourquoi ne pas parler de l’inflation monétaire constante en dénonçant la quantité de valeurs financières mises sur le marché par des institutions privées ? La déflation financière ou la dévaluation sont vos pires ennemis donc vous attribuez grossièrement la cause des crises aux éléments qui constituent un coût du travail (salaire, taxe,…). Je comprends mieux votre introduction : « soyons simple » ! Je dirai qu’il est temps pour nos élites de reprendre le chemin du travail au lieu d’encaisser sans efforts….
A la vue des volumes monétaires, la déflation salariale passera de facto par l’épargne et les retraites au nom de la compétitivité. C’est une ponction sur la valeur du travail mais aussi sur la rentabilité des placements. Un placement est forcement monétaire mais peut être plus ou moins liquide, risqué et aussi assuré (soi disant) contrairement à l’investissement. Son rendement dépend de l’information acquise et donc de la place de l’épargnant au sein de la société pour obtenir un résultat (oligarchie financière). Chercher l’erreur ! Ce n’est donc pas une baisse salariale sur le travail qui peut assurer le risque (sous la forme d’une couverture) encouru par l’investissement et par conséquent détourner les capitaux vers la production. Par contre, puisqu’il n’y a pas d’assurance sur l’investissement, la question du choix entre placement et investissement ne se pose même plus. Dans ce cadre, l’impact des coûts de production sur l’économie devient un débat dérisoire et d’arrière garde en comparaison des regards sur la rentabilité, c’est de la propagande non fondée et pas sérieuse que vous appelez : Economie.
Ensuite, « Une spirale déflationniste ? La baisse des prix ? » Mais de quel prix parlez-vous ? Quelle est la valeur de l’indice ? Et surtout quels mécanismes entraînent cette baisse des prix ? Où placez-vous dans ce contexte la solvabilité ? Il ne faut pas confondre non plus le prix de l’épargne, le prix de la consommation, de la production ou de l’investissement. C’est une pure concentration des richesses qui est maquillée par la variation de certains prix. Au passage, l’opération modifie les prix relatifs ou réels.
Le modèle actuel se régule par le biais de l’inflation et du chômage d’un côté et les ententes financières de l’autre, c’est votre dévaluation compétitive. Elle est sociale avant d’être nationale ou locale. Vous voulez réformer le marché du travail sans reformer le marché des capitaux qui sont les deux marchés à la source des revenus ? Vos connaissances macro sont limitées et avant de parler de l’équation quantitative, comprenez-vous sa signification ? Vous parlez donc de quels types de déflation compétitive ? Et quelle est votre position sémantique face à cette équation ?
Comptabilisez-vous les richesses qui circulent dans les paradis fiscaux pour faire vos analyses ? Je vous signale qu’une baisse des salaires peut s’interpréter idéologiquement comme un phénomène inéluctable ou comme une réforme. La dévaluation compétitive se retrouve dans vos propos détournés et crée une distorsion de nos points de vue.
Enfin, si le hors bilan a de la valeur alors tout est monnayable (la richesse est l’unique monnaie car elle s’échange) et pourquoi ne pas se passer des institutions (la monnaie n’appartient à personne). La monnaie n’évolue donc pas dans ce qu’elle a de fondamental (échanger, c’est posséder), il faut juste s’en occuper (la monnaie, c’est notre patrimoine). Seule la définition et les propriétés que certains veulent nous faire avaler changent. Vous parlez de « prix » mais sa signification a quelle valeur ? Votre usage du concept de prix n’est malheureusement pas scientifique mais religieux ou à l’emporte-pièce. Puisque l’économie est devenue une compétition, alors vous ne pouvez pas être arbitre et joueur sans perdre de votre objectivité…


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